swissdec est non seulement un projet communautaire sans but lucratif de plusieurs partenaires indépendants, mais aussi le label de qualité des systèmes de gestion des salaires. La Suva, l’AVS, la Conférence suisse des impôts en tant qu’organisation faîtière des administrations fiscales, l’Association suisse d’assurances en tant qu’organisation faîtière des assurances privées ainsi que l’Office fédéral des statistiques soutiennent swissdec et en sont membres. En sa qualité de plate-forme d’information centrale pour la standardisation de l’échange électronique de données par le biais de données de gestion des salaires, swissdec met à disposition du savoir-faire, favorise l’échange d’informations entre toutes les parties intéressées telles que les utilisateurs de logiciels, les développeurs de logiciels, les entreprises, les associations, les autorités et les organisations, garantit et surveille la transmission de données légalement conforme et certifie les logiciels de gestion des salaires testés avec succès.
«ELM», l’abréviation de «Einheitliches Lohnmeldeverfahren» (salaire standard CH) est la norme de gestion des salaires CH de swissdec. swissdec – l’organisation supportant l’application «ELM» – a développé cette norme de gestion des salaires CH avec l’objectif de simplifier la procédure de transmission des données salariales en Suisse.
«ELM» permet désormais d’éviter de compléter manuellement d’innombrables formulaires en proposant en échange une déclaration des salaires uniforme, électronique et donc sans papier via Internet.
Avec les logiciels de gestion des salaires certifiés par swissdec et compatibles «ELM», les données salariales sont traitées une seule fois et non pas séparément pour chaque destinataire comme c’était le cas jusqu’à présent. Un seul clic de souris permet à l’entreprise de choisir à qui les données doivent être envoyées. Ces dernières sont ensuite transmises via une connexion sécurisée. Les destinataires ne reçoivent que les informations prévues par la loi et par un contrat (cf. figure 1). Ceci est garanti par le biais d’un distributeur qui a pour tâche de contrôler les données salariales quant à leur validité, de filtrer les informations en fonction du destinataire et de transmettre ces mêmes données sans pour autant les mémoriser.